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EHPAD Jeanne Guernion

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À PROPOS

Maison
Jeanne Guernion

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À PROPOS

Maison
Jeanne
Guernion

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D’une maison de retraite...​

1706

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En décembre 1706, dans les futures Côtes d’Armor, deux femmes d’origine modeste, Marie Balavenne et Renée Burel, s’investissent dans une mission d’éducation des enfants, d’aide et de soins des pauvres. Les deux femmes forment une communauté dans une première « Maison de Charité » du Légué à Plérin. Cette communauté est à l’origine de la Congrégation des Filles du Saint-Esprit. D’autres femmes viennent les rejoindre et en 1729, trois d’entre elles sont appelées à Taden, près de Dinan, où elles vont créer une seconde Maison de Charité et se former aux soins à domicile, à l’Hôpital de la Garaye.

Dès lors, reconnues par le Diocèse de Saint-Brieuc en 1733, elles vont être demandées dans toute la Bretagne. Vivant au milieu de la population, les Sœurs côtoient la misère et accueillent parfois des personnes âgées seules et malades. Alors dénommées « Sœurs Blanches », elles sont très vite reconnues pour leur action auprès des pauvres.

1789

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En 1789, alors que la Congrégation compte 75 membres, les communautés religieuses sont interdites et expulsées de leurs maisons. Comme les autres, les Filles du Saint-Esprit doivent se disperser, mais la Révolution passée, la plupart des communautés se reconstituent et d’autres sont fondées dans toute la Bretagne, au gré des demandes des pouvoirs publics ou des prêtres des paroisses, pour tenir des petites écoles et assurer les soins aux malades à domicile ou en hospices, sans compter les appels des préfets dans la lutte contre les épidémies. En 1834, l’administration générale et le Noviciat se déplacent de Plérin à Saint-Brieuc, rue des Capucins.

1902

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En 1902, dans le cadre du processus français de laïcisation, les membres des congrégations religieuses sont interdites d’enseignement en France. Beaucoup de Filles du Saint-Esprit émigrent à cette période, en Belgique, Grande-Bretagne, Etats-Unis. Plus tard, elles seront appelées dans les « Missions », en Mandchourie, Afrique, Amérique Latine.

Confrontées à des cultures différentes, elles évoluent dans leur manière de faire et de vivre, tout en restant fidèles à l’esprit d’origine : « Servir les pauvres, les malades, les enfants »

1914-1919

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La vie à la Maison-Mère pendant la 1ère guerre mondiale : la maison fut réquisitionnée comme hôpital complémentaire n°18 (convalescence et soins, mais pas de chirurgie).

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Dans les années 1970, le nombre de soeurs âgées augmentant, la Congrégation s’organise pour qu’elles soient accueillies dans des grandes communautés fonctionnant comme des Maisons de Retraite. Des soeurs y assurent l’ensemble des services : direction, économat, soins, animation… Le choix d’accueillir des soeurs résidentes, certaines dépendantes et d’autres encore valides, permet d’entretenir animation et dynamisme dans ces maisons. Peu à peu, des personnels laïcs, pour le service puis les soins, sont recrutés.

1970+

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… à la création d’une association gestionnaire

1979

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A partir de 1979, la Congrégation appui la création d’associations pour leur déléguer la gestion d’établissements d’accueil et de soins pour les sœurs âgées, dont en avril 1979, l’Association Jeanne Guernion dédiée à la Maison Mère implantée rue des Capucins à Saint-Brieuc.

1992

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En 1992, alors que des religieuses continuent à travailler dans les maisons, nouvelle étape : un premier directeur laïc est recruté à Plestin-les-Grèves dans les Côtes d’Armor. Les autres établissements suivront peu après.

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2003+

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Depuis 2003, ce sont toutes les Maisons de Retraite de la Congrégation, dont Saint-Brieuc qui, en devenant EHPAD – Établissements d’Hébergement de Personnes Âgées Dépendantes – se sont ouvertes à l’accueil de laïcs et de religieuses d’autres Congrégations.

Jeanne Guernion

Portrait et dates clés

La première qualité qu’évoquent celles qui l’ont connue est la bonté au service des malades : « La chambre d’un malade est un sanctuaire » disait-elle.

Rien ne l’arrêtait pour défendre leurs droits, mais aussi ceux des infirmières qui les soignaient. Elle n’hésitait pas à dire sa pensée et recommandait le respect des malades. Elle avait un souci particulier des pauvres et s’ingéniait pour qu’ils reçoivent les soins nécessaires, même s’ils n’en avaient pas les moyens.

Toute sa vie, en dépit des responsabilités qui lui ont été confiées, elle vécut simplement, une parmi d’autres. C’est ainsi qu’elle termina ses jours dans cette maison qui porte désormais son nom.

La médaille de l’Ordre du Mérite lui a été remise à titre posthume.

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1.

25 février 1892

Naissance à Hillion.

2.

1915

Religieuse à la Maison-Mère des Filles du Saint-Esprit, sous le nom de Sœur Jeanne de Saint-Louis.

3.

1915-1947

Infirmière à la Clinique du Légué, puis à la Clinique Jeanne d’Arc à Saint-Brieuc.

4.

1947-1963

Conseillère Générale de la Congrégation, puis chargée de la formation des infirmières des Filles du Saint-Esprit.

5.

1963-1971

Supérieure de la Communauté des sœurs âgées à Plestin-les Grèves (Maison Notre-Dame).

6.

1971-1975

Réside à la Maison de retraite de la Maison-Mère à Saint-Brieuc où elle décède et est inhumée.

1.

25 février 1892

Naissance à Hillion.

2.

1915

Religieuse à la Maison-Mère des Filles du Saint-Esprit, sous le nom de Sœur Jeanne de Saint-Louis.

3.

1915-1947

Infirmière à la Clinique du Légué, puis à la Clinique Jeanne d’Arc à Saint-Brieuc.

4.

1947-1963

Conseillère Générale de la Congrégation, puis chargée de la formation des infirmières des Filles du Saint-Esprit.

5.

1963-1971

Supérieure de la Communauté des sœurs âgées à Plestin-les Grèves (Maison Notre-Dame).

6.

1971-1975

Réside à la Maison de retraite de la Maison-Mère à Saint-Brieuc où elle décède et est inhumée.